Géochimie des platinoïdes en milieux urbains et routiers

Depuis 1992 en France, tous les véhicules neufs sont équipés de convertisseurs catalytiques, qui  transforment les éléments toxiques des gaz d'échappement en vapeur d'eau, azote et dioxyde de carbone inoffensifs pour la santé.

Ils contribuent à réduire les émissions de gaz polluants, grâce à certains platinoïdes : platine, palladium, rhodium, fixés sur les parois du pot catalytique. Cependant, l'usure des parois entraîne un relargage de ces éléments. Les platinoïdes, considérés comme polluants émergents, sont ainsi émis dans l'air de manière diffuse par le trafic routier.

Avec la généralisation des pots catalytiques, une augmentation des teneurs de ces éléments a pu être observée dans les sols de bords de routes et les sédiments routiers, permettant ainsi de les utiliser comme nouveaux traceurs pertinents du trafic routier. Jusqu'à aujourd'hui, peu de données existent concernant l'évolution de ces éléments entre leur source d'émission et le champ proche.

Equipes

Doctorante: Méhrazin OMRANI - IFSTTAR


Laboratoire Eau et Environnement de l'IFSTTAR

Laboratoire de Biogéochimie des Contaminants Métalliques de l'IFREMER

Objectifs et activités de recherche

L'objectif de ces travaux est de comprendre le comportement physico-chimique des platinoïdes, de l'émission jusqu'à l'interaction avec le sol, et ainsi d'appréhender les risques de pollution par transfert dans l'environnement.

Ces travaux de recherche comprennent une partie manipulation en laboratoire et une partie modélisation géochimique. Les expérimentations en laboratoire seront effectuées sur des échantillons de l'environnement mais également sur des phases solides modèles, représentatives des constituants du sol. Le volet modélisation permettra d'appréhender les différents processus qui affectent le comportement des platinoïdes et leur mobilité.

Cette thèse est développée dans le cadre des axes Sources et Transferts, sur les sites urbains.
Mis à jour le 18 septembre 2017.