Contribution des sols urbains au stockage du carbone organique : évaluation de la séquestration du carbone, et conséquences environnementales de la pollution des sols urbains sur le bilan de gaz à effet de serre
Les sols jouent un rôle dans la lutte contre le changement climatique en stockant une partie des gaz à effets de serre. Ce captage de carbone est notamment possible grâce à l'activité microbiologique (bactéries et champignons) des sols. Or, les pollutions, notamment diffuses, peuvent affecter les fonctions et comportements de ces micro-organismes et in fine altérer l'impact des sols sur les flux de gaz à effet de serre.
Pour en savoir plus...
Jusqu'à aujourd'hui, l'étude de l'impact des sols sur les flux de gaz à effet de serre s'est concentrée sur les sols naturels et cultivés. Or, depuis quelques décennies le phénomène d'urbanisation s'accélère et aujourd'hui, 3% des sols continentaux sont urbanisés et jusqu'à 9% dans la métropole française. Le stockage du carbone organique en milieu urbain représenterait 10% du carbone total stocké dans les sols terrestres. Or les sols urbains sont le réceptacle de multiples pollutions qui viennent altérer ces capacités de stockage.
Ce projet contribuera à mieux caractériser les propriétés des sols et leur fonctionnement en milieu urbain, dans un contexte de pollution.
Mis à jour le 23 janvier 2018.