Méthodes et techniques de détection, identification et quantification d’ultra-traces ; application aux émetteurs alpha artificiels dans l’estuaire de la Loire

Il est important de disposer de protocoles d'analyse performants permettant de caractériser l'impact radiologique dans l'environnement issu des activités humaines. Si de nombreuses données existent pour le tritium et le C-14 provenant des centrales nucléaires situées en amont de l'estuaire de la Loire, l'état de l'art est bien moins documenté pour les actinides artificiels (essais nucléaires, incidents) et naturels. Les actinides artificiels (241Am, 239Pu) provenant pour l'essentiel des retombés des essais nucléaires sont attendus à des concentrations très faibles (~10mBq/kg). L'analyse de telles quantités est un réel challenge scientifique et un réel besoin pour définir un état « de référence » du système.

Objectifs et activités de recherche

L'originalité du travail est de proposer une méthode rapide d'analyse avec deux ambitions : réduire les étapes de séparation chimiques tout en gardant un bon rendement de séparation et réaliser la mesure par spectrométrie de masse en utilisant un  ICPMS-HR.

Ce travail se divise en trois parties : la mise en place du protocole de mesure pour 241Am, le développement du protocole pour 239Pu et enfin l'application de la méthode aux échantillons environnementaux.

 Ce travail est lié à l'axe « source » de la démarche du projet POLLUSOLS.

 

Mis à jour le 18 septembre 2017.